Léo Ghafari, Responsable développement NetSync chez NetExplorer.
Quand avez-vous commencé à développer ? Racontez-nous ce moment.
Passionné par l‘informatique et les nouvelles technologies, je n’ai vraiment commencé à développer que lorsque j’ai débuté mes études, à savoir un DUT Informatique. Depuis je n’ai jamais arrêté, que ce soit pour des projets personnels ou lors des diverses missions qui m’ont été attribuées. Quand je développe, j’ai l’impression d’être un artiste qui construit son oeuvre pas-à-pas, sans hésiter à détruire et recommencer ce qu’il a accompli jusqu’à ce qu’il soit pleinement satisfait de son travail. Je trouve ça très gratifiant et stimulant !
Depuis combien de temps êtes-vous développeur C++ chez NetExplorer ? Votre poste a-t-il rapidement évolué ?
J’ai été très rapidement recruté chez NetExplorer : entre ma candidature et deux entretiens (un téléphonique et un en face à face), j’avais rejoins les équipes en moins de 3 semaines. C’était en Mars 2015 et après 1 mois de formation, j’ai commencé à travailler chez NetExplorer sur le projet NetSync, le logiciel de synchronisation. Aujourd’hui, je suis Responsable du développement de NetSync. La rapidité d’évolution de mon poste est un réelle source de motivation, que rêver de mieux après moins d’un an en poste ?
Quelle est la principale qualité d’un développeur ?
Léo Ghafari, ingénieur C++.
Selon moi, même si la logique ou la capacité d’abstraction sont des qualités indéniables du bon développeur, la plus importante est l’aptitude à se remettre en question en permanence.
Dans un écosystème en constante évolution, même les outils les plus récents doivent sans cesse être améliorés pour restés innovants, compétitifs et compatibles avec leur environnement. Il est donc primordial d’être toujours à l’affut de nouvelles améliorations possibles.
De quoi êtes-vous le plus fier ?
Au cours de mon parcours j’ai eu la chance de travailler sur de nombreux projets, de plus ou moins grande envergure. Parmi ces derniers, celui dont je suis le plus fier est un système similaire à Jarvis de Iron Man, développé au cours d’un stage au Japon.
C’est une intelligence artificielle (IA) qui agit comme un assistant personnel : ce système reconnaît votre voix, est capable de vous répondre et de gérer toutes sortes d’opérations (intensité des lumières dans une maison, visualisation d’une pièce par vidéosurveillance, réalité virtuelle etc…).
Quelle a été votre plus grosse erreur en tant que Responsable développement NetSync ?
Je suis obligé de répondre ? Si oui, c’est sans hésiter la mise à jour de la version 1.2.4 de NetSync. Un oubli nous avait amené à déployer une version exceptionnellement instable qui ne fonctionnait pas. Heureusement nous nous en sommes rapidement rendu compte, et nous avons pu sortir une version corrigeant ce problème dans la journée. Ce fut ma plus grosse frayeur !
Quel est selon vous le plus grand défi de NetExplorer ?
Le marché du Cloud en général et celui du partage de fichiers collaboratif plus précisément sont en plein développement, et il ne cesse d’y avoir de nouveaux acteurs. Tôt ou tard, ce marché va arriver à maturation et seuls resteront les fournisseurs les plus sérieux (ou puissants ?).
Le vrai défi de NetExplorer aujourd’hui est d’arriver à faire reconnaître son savoir-faire et son expertise dans la gestion de fichiers en milieu professionnel face à des géants américains, qui tentent à présent de monétiser leurs offres avec des versions business de leurs produits grand public.
Votre journée type ?
A mon arrivée au bureau le matin, je salue mon équipe et m’installe à mon poste de travail. Comme des millions de français, je consulte en premier lieu ma boîte email ainsi que les demandes de support technique qui m’auraient été assignées. Après un bref point quotidien avec mon équipe, je consulte ma to-do list et m’attelle aux points les plus urgents, qu’il s’agisse de support ou de développement.
Peu avant midi, lorsque la faim se fait sentir, arrive généralement la question fatidique : « Où c’est qu’on mange ? » à laquelle je consacre avec mes collègues les toutes dernières minutes de ma matinée. C’est convivial, les débats sont parfois animés, mais nous finissons toujours par manger tous ensemble !
Mes activités durant mon break peuvent varier mais j’essaie au maximum de m’éloigner du “code” pour garder la tête claire, ce qui ne veut pas dire que je m’éloigne forcément de mon écran… Ensuite vient l’après-midi, que je remplis exactement de la même façon que la matinée, à la différence que passé 14h, on trouve toujours des gâteaux et des bonbons sur mon bureau.
Candidater vous aussi à un poste de développeur chez NetExplorer.